mercredi 8 décembre 2010

Wikileaks n'est qu'un outil de propagande et de désinformation





Comme tous ceux qui étudient les stratégies militaires le savent, quand on se prépare pour une guerre on lance un programme de propagande et désinformation. Et c’est précisément ceci que les États Unis sont en train de faire en ce moment. Des centaines de milliers de bribes d’information supposées être top secret sortent du Pentagone, et nous sommes censés croire que ce n’était pas délibéré. Une fois de plus les dirigeants de ce monde nous prennent pour des imbéciles. Julian Assange est le pantin utilisé pour faire le sale boulot, et maintenant il va en subir les conséquences de la duplicité américaine.

Qu’est ce qu’il y avait dans ses documents secrets, révélés trop vite pour une analyse critique en profondeur et diffusé à une presse avide de scoop. Ou ce que l’on savait déjà ou ce qui n’était pas très sérieux, puisque les diplomates du monde entier ont l’habitude de ce genre de critique. Un travail de haut niveau qui nécessitait une très grande coordination (que Wikileaks ne possède pas apparemment) était mis en place pour essayer de prouver que la libre information pourrait créer une dégradation des relations internationales, et mettre en danger des milliers de personnes dont les ambassadeurs. Question de manipuler l’opinion publique, et nous préparer pour davantage de perte de liberté dans l’intérêt de la sécurité mondiale.

L’autre but de Wikileaks, dont les révélations n’ont été appréciées que par les Israéliens il semble, n’est autre que la PROVOCATION. Les USA n’ont pas peur de démontrer le vrai visage de leur politique à l’étranger qui risque de porter atteinte à la sécurité du monde. Parce que leur arrogance est telle qu’ils pensent que leurs actions sont permises, étant donné qu’ils sont les plus forts. Ainsi ils passent à une étape supérieure de la fausse guerre contre le terrorisme, commencées après la tragédie du 9/11 à New York, et comptent sauver leur économie exsangue par le seul moyen qui reste à leur disposition, l’usage de leur supériorité militaire avant la chute de leur empire rachitique. Et nous autre pays de l’OTAN devrions les suivre dans leur folie sans qu’aucun organisme ne puisse arbitrer ou équilibrer les rapports de force, car le libre arbitre d’une super puissance et ses alliés prévaut.

Pour avoir une meilleure idée de quoi les Américains sont vraiment capables, nous n’avons que lire les articles de l’économiste et journaliste américain, Paul Craig Roberts, qui fut secrétaire adjoint au Trésor pendant le premier mandat de Ronald Reagan. Décerné la Légion d’honneur par Édouard Balladur en 1987, il a été rédacteur de divers journaux, notamment le Wall Street Journal et Business Week. En voilà deux : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22189

Ainsi nous avons une réalité fabriquée. Et comme le célèbre linguiste et philosophe américain, Noam Chomsky, a démontré sans équivoque, les astuces utilisés pour amener les populations à croire à des versions fabriquées dans les médias de masse servent les élites politiques et multinationales. N’était ce pas Karl Rove, un ancien barbouze de George Bush, qui disait, “nous sommes si puissants que nous pouvons fabriquer l’information à la place de la réalité.” Voilà ce que pensent les Iraniens : :http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101205.REU6111/l-iran-evoque-un-complot-americain-delibere-apres-wikileaks.html

Tout en criant au crime, les Américains n’ont fait aucun vrai effort pour détruire Wikileaks. Leur outil pour déclencher la guerre par des informations, pourrait également être un écran de fumée pour cacher quelque chose de plus important. Les activités louches des banques, notamment Goldman Sachs, par exemple. L’économie de guerre se finance à même des crédits des dettes d’autres pays. Les pays pauvres qui rapportent plus de 300 milliards de dollars aux pays les plus riches. On asservit des populations mondiales par la dette. La Banque mondiale, les FMI, (notre cher DSK !) les banques centrales et les maisons de notation de crédit, jouent un rôle fondamental de déstabilisation dans le but de tirer des profits servant à renforcer l’emprise de leurs maîtres impérialistes et ses alliés au sein de l’OTAN. Les grands de ce monde savent très bien tirer profit des situations instables. Encore Paul Craig Roberts :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22308

Julian Assange est un drôle d’oiseau. 
Les charges contre lui sont sûrement fabriquées, la Suède ayant reçu des ordres de Washington. La Suisse et l’organisation Paypal aussi.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/le-fondateur-de-wikileaks-victime-d-un-complot_913966.html
Mais on ne doit pas faire de lui un héros. Dans ce monde de supercherie politique internationale il n’est qu’un pigeon comme tant d’autres.
Cet article est en anglais. Utilizer Google Translator

http://www.mecanopolis.org/?p=20971









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