samedi 27 novembre 2010

Seul le retour à l'étalon-or peut sauver l'économie mondiale






My other piece of advice, Copperfield,” said Mr. Micawber, “you know. Annual income twenty pounds, annual expenditure nineteen nineteen six, result happiness. Annual income twenty pounds, annual expenditure twenty pounds ought and six, result misery.”
Charles Dickens (1812 -1870)

Cette citation du célèbre roman de Dickens, David Copperfield, traduite en terminologie moderne française, serait “si tu gagnes 20 euros par an et dépenses 19, 95 euros tu es heureux. Mais si tu gagnes 20 euros par an et dépenses 20,05 euros tu es dans la merde!”

Et c’était vrai à l’époque, c’est à dire, vers 1850, quand on pouvait nourrir toute sa famille pour quelques centimes. Si vous aviez des dettes vous alliez en prison. Sauf, bien, sûr, si vous aviez un bien contre lequel une banque vous accordât un prêt à un taux d’usurier.

Aujourd’hui, la philosophie de Monsieur Micawber n’a rien perdu de son bon sens. Malheureusement, il est impossible pour la plupart d’entre nous d’éviter le traquenard de ce que nous appelons le crédit. Tant que nos revenus sont suffisants tout va bien. Mais nous sommes tous encouragés à vivre au-dessus de nos moyens. Et comme on a vu récemment, les conséquences d’une dette hors contrôle sont catastrophiques à long terme, surtout quand il s’agit de la dette de l’état.

Les problèmes que nous voyons aujourd’hui ont commencé dans les années 1980, quand le monétarisme, qui rejette tout contrôle de la politique fiscale, a remplacé la théorie économique keynésienne qui n’aurait pas permis un dérèglement du secteur bancaire. Car ayant lâché leur emprise sur les banques, dont le comportement anarchique a démarré la crise, les états ont permis la spéculation de ces dernières, devenues agents de change. Et selon un sondage c’est la faute des gouvernements, inspirés par des économistes néoclassiques, si les banques sont devenues aussi avides et magouilleuses.

Bien sûr, rien de ce qui se passe en ce moment ne serait arrivé si les gouvernements n’avaient pas abandonné l’étalon-or, permettant l’endettement illimité des états. Souvenez-vous du film ‘Goldfinger’ où James Bond sauve les économies du monde entier en empêchant l’irradiation de tout l’or des États Unis à Fort Knox ? Ce film a du effrayer Président Nixon à tel point qu’il a abandonné entre 1971 et 1973 le système qui garantissait la valeur des billets verts, qui furent dévalués. Ensuite les changes deviennent flottants dans le monde entier. Bref, la Réserve Fédérale s’est octroyé le droit d’imprimer autant de billets qu’elle souhaitait, basé sur leur seule bonne foi et rien de tangible. L’accord à Bretton Woods le 22 juillet 1944 entre La Grande Bretagne et les États Unis, permettant le dollar de devenir la devise principale mondiale à la place de la livre si le dollar seul restait étayé par l’or, fut abandonné.

La Grande Bretagne a abandonné l’or en 1931 et dévalué la livre de 40%, obligeant d’autres pays à faire pareil. Et les années trente ont vu la grande dépression, où l’usage de la planche à billets a créé des déficits budgétaires massifs. Des bons de trésor que le marché ne pouvait pas facilement absorber étaient vendus à des prix de plus en plus élevés. Il y avait des hausses d’impôts et l’expansion illimitée du crédit basé sur l’obligation de l’état. Mais des promesses de payer sur des morceaux de papier ne valent pas des lingots d’or. Car ces derniers ne peuvent pas perdre leur valeur à cause de l’inflation.

Donc, l’anarchie monétaire qui nous a amenés à notre situation actuelle est né. Et c’est à partir de 1973 que la France s’est mit à accumuler les déficits abyssaux presque sans discontinuer. La folie dépensière d’un nouveau ‘roi soleil’ Giscard d’Estaing, suite à une loi ruineuse de George Pompidou, (le poulain de la famille Rothschild) qui obligeait la France à emprunter uniquement à des banques privées à des taux plus élevés que celui de la Banque de France (presque rien) a mit notre pays en route pour la faillite. Une situation que François Mitterrand a empirée plutôt que corrigée malheureusement. Nous voyons maintenant l’appauvrissement du peuple, tandis que les banques, qui dictent aux gouvernements leur comportement financier, utilise l’argent public pour des raisons spéculatives. Car c’est maintenant les marché qui décident. Et ce n’était pas le serpent monétaire en 1972 et le système monétaire européen en 1978 qui allait améliorer les choses. La guerre des monnaies allait bon train malgré les accords qui étaient signés à l’époque. Entre 1949 et 1989 le franc perd 280% de sa valeur par rapport au mark.

Aux États Unis, où depuis la création de la Réserve Fédérale en 1913 le dollar a perdu 94% de sa valeur, la création monétaire (planche à billets) est devenue nécessaire. Que ce soit pour financer leurs guerres incessantes ou favoriser leurs exportations, le ‘quantative easing’ (assouplissement quantitative) dévalue le dollar contre ses rivaux. Mais le risque de hyperinflation est grande, avec un taux de chômage de 25% et pas du tout de croissance. Consciente de ceci, et d’une dépression déflationniste mondiale qui pourrait s’ensuivre, la Chine, qui garde sa propre monnaie dévaluée pour favoriser ses exportations, est en train subrepticement de se munir de quantités d’or. Car, même Robert Zoellick, le président de la Banque Mondiale, a proposé le retour de l’étalon-or et que la devise mondiale ne soit plus le satané dollar.

Donc, personne n’a plus confiance en Obama, qui suite à la crise des sub primes a renfloué le système Wall Street avec 13 trillion de dollars. De l’argent qui selon certains économistes, aurait du aller directement aux entreprises en difficulté plutôt que pour sauver des banques en faillite. Car il s’avère maintenant que le système bancaire américain n’a pas réinvestit dans l’économie étasunienne, mais a gardé l’argent a la Réserve Fédérale pour un petit taux d’intérêt, mais où il n’y a aucun risque. Car Ben Bernanke de la Féd. veut supprimer les prêts et l’inflation tout en encourageant les deux. Un non-sens qui va mener au rétrécissement de l’économie, étant donné que l’usage d’une dette pour relancer l’investissement est une niche fiscale d’Obama, qui ne bénéficiera que les riches.

Pays spécialiste des banques qui font faillite, les États Unis sont en passe de devenir pauvre avec des villes de tentes, et une soupe populaire pour les plus démunis. Pourtant certaines banques d’investissement comme Goldman Sachs, (beaucoup plus futée que Lehman Brothers ) n’ont pas cessé leurs activités hautement suspectes. C’est à dire l’exploitation des bulles immobilières et autres, l’insider trading, et la vente des entreprises dont la vraie situation financière a été occultée. Deux des conseillers financiers d’Obama sont des hommes de Goldman Sachs. Et leur emprise sur la Maison Blanche n’augure rien de bien pour l’avenir.

Les banques, où des fraudes internes difficiles à détecter sont en nette augmentation, aidées par le plan Paulson ou TARP pour sortir du problème des sub primes, sont maintenant plongées dans une nouvelle crise tout à fait scandaleuse. C’est le foreclosure gate qui risque de faire tomber davantage de maisons de crédit, et encourager une nouvelle fois le chaos dans les marchés mondiaux. Il s’avère maintenant que beaucoup des saisies d’immobilier qui ont suivi la crise des sub primes furent illégales. Ce qui veut dire que 700 milliards de dollars de pertes supplémentaires sont possibles. 750 milliards de dommages et intérêt seraient à payer. Et que 60 milliards de dollars de taxe non payée est due.

Étant débordés par le nombre de saisies, les sociétés qui s’en occupaient ont entamé certaines procédures à tort. Et en fouillant dans les affaires des banques prêteuses, les avocats ont déniché une véritable situation frauduleuse. Car pas seulement les sociétés Freddy Mac et Fanny Mae avaient conçu un système appelé MERS pour éviter de payer les taxes sur les hypothèques en grande quantité, mais un problème de titrisation est survenu quand les maisons de crédit voulait partager les risques en les vendant à d’autres banques. C’était la perte de documents prouvant la possession des hypothèques qui amenât certaines sociétés a fausser les documents manquants. Un cauchemar juridique vient de naître, Car la justice américaine doit maintenant trancher sur les vrais propriétaires des maisons saisies indûment et revendues.

Comme si le fait de prêter de l’argent à n’importe qui n’était pas assez stupide au départ, les saisies (10000 par mois) étaient sans véritable contrôle et sans respect pour les règles qui gouvernent les hypothèques. Et pour voir plus clair le gouvernement d’Obama a ordonné la cessation de toute saisie. Car en dehors des fraudes aux taxes en créant MERS, il y a la fraude aux Mortgage Backed Securities (MBS) où la volonté des banques de cacher aux yeux des autres banques leurs crédits douteux va sûrement mener à une série de faillites. Sauf si la Bank of America rachète les MBS litigieuses.

Au G20 Obama demande une réduction des exportations allemandes et chinoises pour permettre une augmentation de celles des américains aux marchés mondiaux. Ce qui est bon pour les USA est bon pour le monde. (Quel culot !) On ne peut pas continuer avec des pays excédentaires massifs et des pays déficitaires massifs sans ajustement en fonction de la monnaie, qui apportera un schéma plus équilibré. Selon certains experts l’yuan (renminbi) est sous évalué face au dollar de 40%. Mais les Chinois ont maintenu depuis 1994 un cours fixe entre leur monnaie et le dollar avec une légère réévaluation en 2008 et 2010. Elle va faire des ajustements avec un panier de monnaies, mais à son rythme.

Nicolas Sarkozy, en tant que président du G20 et G8 cette année, doit essayer de résoudre le déséquilibre du commerce international, et renforcer la flexibilité des taux de change. Mais des tensions entre les USA et la Chine empêchent tout accord contraignant sur les devises. Le seul engagement fait jusqu’ici est de travailler pour la planète et éviter le protectionnisme. Et Dominique Strauss-Kahn (directeur général du Fonds monétaire international) et Herman Van Rompuy (président du Conseil européen) ont demander la fin du nationalisme économique qui est en train de plomber l’euro.

Mais malgré la nécessité pour la réforme financière, l’action pour rafistoler le système capitaliste ne suscite que des belles paroles de la part des gouvernements. Les banques et traders continue à ramasser les primes pharaoniques pendant que les dettes s’accumulent. On a même dit que la Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale en France (la CADES - une entité dénoncée par la Cour des Comptes comme un organisme non contrôlé), cache la vérité sur la vraie dette, (120 milliards en plus) et l’usage de la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale, (CRDS) censée renflouer la SECU, la moitié de laquelle serait pour repayer les intérêts. Le trou de la SECU est loin d’être rempli, il semblerait.

Comme le Richard III Shakespearien aurait dit aujourd’hui : “de l’or, de l’or. Mon royaume pour de l’or.” A l’époque c’était un autre étalon dont le mauvais roi avait besoin pour s’enfuir après une bataille perdue. Maintenant pour s’échapper à la guerre du chaos financière mondiale, il faut trouver un étalon d’un autre genre. Pourquoi pas l’or ?

Voilà un article publié en 1965 par l’économiste Alan Greenspan, qui fut président de la Réserve Fédérale de la Banque Centrale des États Unis entre 1987 et 2006. C’est la preuve que l’on ne pratique pas toujours ce que l’on prêche.











samedi 20 novembre 2010

Quel avenir pour l'humanité ?






Au début du vingtième siècle l’homme avait le choix entre deux systèmes pour vivre. Le capitalisme, décrit dans le livre d’Adam Smith, ‘The Wealth of Nations,’ et sur lequel fut construit l’empire britannique, et le communisme décrit dans ‘Das Kapital’ par Karl Marx et Friedrich Engels, imposé sur la Russie par Vladimir Lénine après la révolution d’octobre de 1917. C’était, on se rend compte maintenant, le point tournant de l’histoire de l’espèce humaine, laquelle ayant atteinte sa maturité en quelque sorte devait planifier son futur économique pour survivre en harmonie et en paix. C’était le point de non-retour si on n’arrivait pas à comprendre les enjeux que l’homme devait affronter pour construire un avenir civilisé et durable.

Mais malgré le travail de John Maynard Keynes qui avait fait avancer la théorie économique au début du siècle, nos dirigeants ont préféré se retrancher derrière des idées préconçues, plutôt que de résoudre leurs différences d’une manière moins belliqueux après la deuxième guerre mondiale. Car la nature humaine, contenant l’instinct de survie qui nous avait rendus avide de pouvoir et de richesse, allait arrêter l’évolution de la pensée nécessaire pour assurer un avenir juste et civilisé pour tous. Et nous sommes arrivés à une situation intolérable où 80% de la richesse mondiale est entre les mains de 20 % de la population. L’élitisme étant le virus qui a empêché le capitalisme et surtout le communisme d’évoluer dans la bonne direction. Ce qui démontre la faiblesse des deux systèmes, voués à l’échec.

Quels sont ces enjeux que l’homme n’avait pas bien compris, et qui menacent maintenant les générations futures, ainsi que la planète toute entière ? Considérons d’abord la population humaine, qui n’a cessé de croître de façon quasi exponentielle depuis mille ans, et qui va bientôt manquer de ressources pour vivre décemment.




L’estimation pour 2010 est 6,8 milliards de personnes sur Terre. Et même si on a noté une baisse de croissance due peut être à un problème de fécondité, la population continue à s’accroître à raison de 1,15 % par an. Malgré la mortalité, qui sauf catastrophe majeure va continuer à être dépassée par les naissances, elle va devenir 9 milliards en 2042. Et même si l’ONU pense qu’elle va se stabiliser à 10 milliards en 2200, nous aurons du mal à nourrir et loger tout ce monde, étant donné que déjà nous n’arrivons pas à le faire avec les 7 milliards que nous avons à présent.

Bien évidemment les désastres naturels dus aux activités de l’homme vont augmenter avec la hausse de la population. La bétonisation, l’abattage d’arbres et la pollution, causés par la prolifération de constructions vont encourager davantage les inondations, et même peut-être un changement du climat. Il y aura plus d’émission d’ondes électromagnétique, et plus de produits chimiques dans notre vie quotidienne. Et c’est justement là où le bât blesse. Car la nature, dont nous sommes une partie intégrante, que nous le veillons ou non, ne peut supporter ces interférences bouleversantes dans sa façon de fonctionner si réussie depuis des ères.

Autant que je sache le premier à tirer la sonnette d’alarme était Albert Einstein, qui a dit, “si les abeilles venaient à disparaître, l’homme n’aurait plus que quatre années avant lui. "Sans abeilles, plus de pollinisation, plus de plantes, plus d’animaux, plus d’hommes.” Lors du grenelle de l’environnement en octobre 2007, l’écrivain Pierre Melquiot s’est exprimé ainsi : “La disparition des abeilles équivaudrait à un bouleversement sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Une telle modification de la biodiversité met en danger la diversité alimentaire vitale. Ce dérèglement des écosystèmes anéantit toute perspective pour les générations future.” Des prophéties d’illuminés ? Pas du tout. Partout dans le monde l’abeille est en ce moment même en voie de disparition.

Aux USA 25% des ruches auraient disparu lors de l’hiver 2006 – 2007. En France le taux de mortalité est entre 30% et 50%. Il y a eu ici une diminution de 500,000 ruches depuis 1985. Il y a 15,000 apiculteurs en moins en 20 ans. Depuis 1995 la production de 33,000 tonnes de miel est réduite à 20,000 tonnes en 2008. Ailleurs dans le monde un pareil scénario a commencé plus tôt, disons à partir de 1965.

L’abeille a été présent sur terre depuis 80 millions d’années. Les premières civilisations récoltaient le miel. Selon la Bible la terre promise est celle qui coule de lait et de miel. Qu’est ce qui a pu se passer pour que cette tragédie arrive maintenant ? Selon l’INRA et la CNRS le poids économique de la pollinisation est évalué à 153 milliards d’Euros par an. Mais sans abeilles les rendements de fruits et légumes subiraient une baisse de 66%. 35 % de la quantité de notre alimentation et 65 % de sa diversité dépendent de la pollinisation des abeilles. 80% de végétaux ont besoins d’elles. Sommes-nous responsables pour cette triste situation?

Il y a des causes naturelles, certes, comme les loques qui s’attaquent aux couvains et les acariens Varroa, les champignons microscopiques Nosema cerenae, et autre virus et parasites. Mais le vrai problème que les scientifiques appellent ‘Colony Collapse Disorder’ (CCD) ou l’effondrement des colonies, vient du virus Homo Sapiens. D’abord on considère que les abeilles sont désorientées par les ondes électromagnétiques émises par les téléphones portables, qui les empêche de retrouver leur ruche et de se reconnaître. Ensuite, les pesticides dispersés dans les cultures les empoisonnent, et malgré l’interdiction d’utiliser le Gaucho et le Régent, deux autres produits également néfastes, le Proteus et le Cruiser, viennent d’être autorisés. En plus une cargaison venant de Chine en 2005 a permis le frelon asiatique, Vespa Velutina, (formidable tueur d’abeilles) de participer au génocide.

Parlons maintenant des OGM. Vous pouvez appeler ça ‘Organisme Génétiquement Modifié’ si vous voulez, mais moi je préfère le terme ‘Organisation de Génocide Mondiale.’ Comme les compagnies pharmaceutiques, qui répandraient n’importe quelle maladie pour pouvoir vendre davantage de leur produits. (Grippe A/H1N1 par exemple) les sociétés agro-alimentaires, Monsanto, Bayer et BASF mettrait le monde entier en péril pour quelques dollars de plus. Saviez-vous que grâce a leurs manipulations génétiques des espèces de super mauvaise herbes géantes sont devenues un fléaux pour les agriculteurs américains. Saviez-vous que des études du colza dans le Dakota ont révélé l'existence au bord des routes des plantes sauvages qui ne devrait pas exister. Des plantes porteuses de deux gènes, (un Monsanto et l’autre Bayer) prouvant que des croisements non souhaités commençaient à se perpétrer dans la nature.

Les conséquences de tout ceci a été bel et bien martelé par la célèbre biologiste Dr Mae-Wan Ho de l’Institut de Science à Londres. Quoi qu’il n’existe aucun OGM qui produit un rendement supérieur aux récoltes conventionnelles, le danger de transfère de ces gènes vers les myriades espèces de bactéries va avoir des conséquences si graves que la bombe à retardement associé aux OGM est sur le point d’éclater. Sans rentrer dans les détails scientifiques, sachez que les risques pour la santé humaine, voire celle de toute vie sur terre, sont énormes. Et tout ça pour gagner du fric ! Mais comme a dit un sage amérindien un jour, “quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoissonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l’argent ne se mange pas.”

Inspirés par le monétarisme de Milton Friedman dans les années soixante-dix, nous étions ammenés à croire à un libéralisme économique à l'opposé du keynésianisme. Et nous payons maintenant le prix de cette erreur d’appréciation du monde réel, où notre comportement financier est maintenant gérer en conséquence par la magouille. Face au chômage et un avenir précaire, les jeunes d’aujourd’hui sont stressés, angoissés et en colère. Peu surprenant qu’ils trouvent les jeux vidéo, les réseaux sociaux, et le chat avec webcam comme une sorte d’échappatoire. Mais Internet est aussi un peu anarchique, et les contraintes souhaitées par les gouvernements qui ont perdu le contrôle de l’information, risquent d’échouer face au progrès éclair de l’électronique en générale.

Pourtant, en Angleterre on avait prévu dans les années soixante-dix l’effet néfaste sur l’emploi, lié à l’informatique et la robotisation. Malheureusement le rapport du think-tank, qui avait proposé que la plupart des gens doive travailler à mi temps, et qu’il fallait trouver des occupations ludiques pour que personne ne s’ennuie, était jeté à la poubelle par Margaret Thatcher.

Donc l’espèce humaine se trouve le dos au mur, grâce à son incapacité de planifier son avenir correctement. Maintenant pour sortir de la crise, des mesures draconiennes seront nécessaires. Mesures que le public n’acceptera pas sans être efforcer par un régime extrémiste, que ce soit de droite ou de gauche. Auparavant c’était des guerres qui réduisait les populations. Maintenant ce sera plutôt un génocide biologique ou chimique, planifié avec l’aide des compagnies pharmaceutiques, agro-alimentaires et des eaux. Les riches deviendront plus riches bien sûr, et les autres appartenant à une classe peu éduquée, devenu nécessiteux, et surtout peu rentable seront éliminés.

Et tout ça à cause de l’ignorance du fait que l’homme, avec tous les animaux et végétaux font parti d’un ensemble inséparable sur notre planète, où la nature a imposé des règles qu’il faut respecter. Et c’est justement parce que la plupart d’entre nous sommes incapables de respect, que notre cupidité et arrogance vont mener notre espèce à son éventuelle disparition comme les dinosaures. Espérons que le virus Homo Sapiens ne tue pas son hôte avant.





vendredi 12 novembre 2010

Pourquoi l'Union Européenne est condamnée au démantèlement




Une étude des empires à travers l’histoire révèle que si certaines critères ne sont pas réunies, une union des états ne durera pas très longtemps. Et en effet aucun empire datant des temps bibliques jusqu’à nos jours, n’a pu produire ces critères si nécessaire à sa longévité, malgré sa puissance militaire. Quelles sont ces fameuses critères, que seul les États Unis d’Amérique dont l’avenir reste incertain, possèdent pour l’instant? Tout simplement ceci. Pour durer, toutes les différentes nations d’un empire doivent avoir une langue commune et les mêmes intérêts, sinon les mêmes racines ethniques et histoires culturelles.

Des critères que bien évidement l’Union Européenne ne possèdera jamais. Et c’est pourquoi - nécessité oblige surtout pour la France comme je vais expliquer plus loin - cette communauté devenue ingérable, inefficace, corrompue, et dépensière, va dans quelques décennies sinon plus tôt, se démanteler entièrement. Ceux qui doute ce que viens de proposer doivent étudier la situation politique en Belgique!

Quant à l’euro. L’idée même d’imposer une monnaie unique aux pays en l’absence de véritable unité politique, démontre le niveau d’incompétence et stupidité des politiciens qui ont mis en place ce modèle économique défectueux, qui était dès le début voué à l’échec.  Car sans harmonisation avec les économies fortes comme l’Allemagne, (un pays excédentaire en 2009,) les pays aux économies faibles, endettés et déficitaires, dont la dévaluation de leur devise avant l’entrée dans la zone euro n’était pas requise, se trouvant sans une gestion fiscale unique mais avec des contraintes de la banque centrale européenne, (comme l’impossibilité de dévaluer leur monnaie en cas de crise et de stimuler leurs économies pour éviter la récession,) allaient forcément mettre toute la zone euro sous la pression spéculative des marchés quand leurs dettes sont devenues trop importantes par rapport à leur produit intérieur brut.

Pour le Portugal, l’Espagne, la Grèce, et maintenant l’Irlande, des années avec un taux d’intérêt trop bas a résulté en une surchauffe de l’économie et une inflation rapide au début. (2% d’inflation dans certains pays contre 4 % dans d’autres) Même si ces gouvernements pouvait taillader les déficits fiscaux, le peu de compétitivité dans la zone euro nécessiterait des années de déflation. L’aide donnée à la Grèce ne fait que ralentir le démantèlement inéluctable de la zone euro. (le taux de change était descendu de 1,6 € le $ à 1,25 € le $ entre juillet et octobre 2008, avant de remonter graduellement après la crise grecque pour atteindre 1,51 € le $ en janvier 2009. Il est maintenant redescendu à 1,36 € le $.) La crise des subprimes et la récession mondiale a mit fin à la croissance dans ces pays avec une plus forte inflation que la moyenne européenne, et a donc a détérioré leur compétitivité. Pas de croissance et les dettes publiques sont aggravées par la crise.

En plus, les délocalisations des entreprises vers les pays plus pauvres de l’UE, et même en dehors de la zone euro, ajouté à la migration d’ouvriers depuis l’Europe de l’est préparés à accepter des salaires plus bas que les autochtones des pays occidentaux plus riches, est en train de mener à l’appauvrissement de ses derniers pour enrichir les pays autrement sous l’emprise du communisme.  Un fait que les Anglais, les Français et les Allemands ont beaucoup de mal à accepter.  Et la xénophobie commence à s’installer à cause de nos différentes cultures et histoires millénaires totalement incompatibles. Car il y a une divergence d’intérêt entre ceux qui connaissent le libéralisme de l’ouest et ceux l’ex communisme de l’est. Maintenant c’est la rigueur partout pour diminuer nos dettes. Mais ceci nourrit le risque de nous plonger dans la déflation et aggraver la récession.

L’expansion de la communauté pour des raisons politique à donc été un désastre. Déjà Merkel et Sarkozy veulent modifier le traité de Lisbonne. Faire parler l’Europe d’une seul voix sur la scène internationale s’est avéré impossible, car sa construction est politiquement insoutenable. La CIA pense que l’Europe va s’effondrer d’ici quinze ans. Elle va s’appauvrir pour devenir comme les pays du tiers monde, moins riche que le Brésil et l’Inde. L’ex directeur de la Réserve Fédéral, Paul Volker pense aussi que l’euro va se désintégrer. Ainsi que Albert Edwards de la Société Générale, qui dit que les pays européens du sud sont piégés par une devise surévaluée et suffoqué pas un manque de compétitivité. Selon le prix Nobel de l’économie, Joseph Stiglitz, nous avons un modèle économique défectueux ou nous payons le prix cher du chômage et de la souffrance humaine. On devrait faire les réformes institutionnelles nécessaires pour faire marcher le système. Mais ceci, comme la dépréciation salariale, est totalement inacceptable. Mieux serait si l’Allemagne quittait la zone euro, et provoquait la fin de cette maudite monnaie.

Plus un organisme est grand plus l’énergie nécessaire pour le garder intact est grande. Une croissance de 4,5 % du PIB est nécessaire pour garder tout en place dans une communauté de 27 membres. Pas question donc d’admettre dans l’union en passe de se désagréger, la Turquie, la Serbie ou autre pays nécessiteux. Tony Blair lui même a dit que la Grande Bretagne pourrait survivre en dehors de l’Union, un peu comme la Norvège et la Suisse le font. Et tant qu’à faire, pourquoi pas la France, qui doit reprendre le contrôle de sa propre monnaie, et abandonner la loi ridicule de Pompidou/Rothschild/Giscard, laquelle en 1973 a dépourvu la France de la possibilité d’emprunter de l’argent de sa propre banque à 1%, et l’a obligé à emprunter à des taux plus élevés à des banque privées. Pompidou travaillait pour la banque Rothschild, et c’est partiellement grâce à lui si notre dette est aujourd’hui 1500 milliards d’Euros, dont le coût est 135 millions d’Euros par jour. Le traité de Maastricht a achever de verrouillé ce dispositif en ôtant le droit de création monétaire à la banque de France. Mais si nous avions pu contrôler notre monnaie et emprunter à la banque de France, on n’aurait pas payé 1306 milliards d’euros d’intérêts aux banques pour une dette, qui à la fin de 1979 n’était que 239 milliards d’euros.

Parlons maintenant de la fraude, gabegies et gaspillages, dont les pauvres européens, la plupart desquels ne voulait pas ce merdier pour lequel ils n’ont pas votés démocratiquement, sont victimes.
Selon le magazine allemand Der Spiegel  un million d’euros disparaissent des caisses chaque jour. Et malgré la démission pour gabegie de toute la commission européenne présidée par Jacques Santer en 1999, la cour des comptes européenne n’a pas cesser de sermonner la commission au sujet de son budget jusqu'en 2008, tellement il y a eu de gaspillages et de fraude. Il y a eu une légère amélioration depuis.

La Politique Agricole Commune, dont la France a bénéficié largement, n’a pas amélioré la vie de nos agriculteurs et nos éleveurs. Bien au contraire, la plupart d’entre eux sont au bord de la faillite. Également, la politique d’énergie est un échec parce que nous sommes maintenant trop dépendent sur la Russie pour notre gaz. L’extrême droite s’accroit en puissance et popularité, vu le nombre d’indigents des pays pauvres qui migrent chez nous pour toucher plus d’argent. De l’argent du contribuable dont nous n’avons déjà pas assez  pour s’occuper décemment de nos propres citoyens. Mais malgré le nombres de sans abris chez nous, (3 million en Europe,) la Communauté donnent plutôt de l’aide au Maroc.

Très peu d’Européens, même ceux qui ont voté pour un marché commun, n’a souhaité voir se former un groupe d’états fédéraux. Nous sommes tous trop nationalistes pour cela. C’était les bureaucrates sans envergure qui avaient un rêve utopiste, et voulaient utiliser le système pour devenir puissants et riches personnellement. Le président de la commission, José Manuel Barroso, est un incompétent, qui selon Joschka Fischer, un ancien ministre allemand, doit sa réélection à son poste de président à son innocuité.  Il y a beaucoup trop de lois et de règlements qui ne sont pas bénéfiques pour tout le monde. Ce qui est bon pour l’Espagne n’est pas nécessairement pour la France et vice versa. Et ceci est mauvais pour la cohésion européenne, trop affaibli et économiquement exsangue. Car il a été estimé (même avant le traité de Lisbonne) que l’UE coutait plus de 2000 Euro par européen et par an.

Donc, la France doit faire ce qui est dans son propre intérêt, et se libérer du pouvoir des banquiers. Payer pour aider d’autres pays en difficulté est hors de question.  Et malgré les efforts des politiciens, qui nous mentent, nous manipulent, et nous font accepter ce que la plupart d’entre nous n’avons jamais vraiment souhaité voir arriver, les fondations de l’union, bâties sur l’idée d’éviter d’autres guerres en Europe et de créer une troisième force économique avec les USA et la Chine, vont inévitablement s’écrouler pour l’éventuelle bénéfice de nous tous.

Car ce n’est certainement pas les décisions prises au G20, où la guerre des monnaies entre une Chine forte et une Amérique en déclin pourrait plonger le monde dans une dépression du type années 1930, qui vont sauver notre communauté bancale, obligée maintenant de dépanner l’Irlande.  Notre perte est liée au modèle économique conçu pour l’enrichissement d’une minorité de banquiers véreux. Et avec une nouvelle crise sur l’horizon, (le scandale Foreclosure-gate,) la chute des empires européens et américains n’a jamais été si proche.






dimanche 7 novembre 2010

Afghanistan - La fin définitive de l'impérialisme occidental est proche





L’engagement de la France en Afghanistan va couter 470 million d’Euros en 2010. De l’argent qui en temps de crise pourrait bien servir à des choses plus importantes chez nous. Car ce que nous faisons là bas dans un pays dont la politique ne devrait pas nous concerner, ne va servir qu’aggraver une situation complexe que nous ne maîtriserons jamais.

Aucune puissance militaire, que ce soit l’empire britannique au sommet de son pouvoir, l’empire soviétique, ou autre envahisseur, n’a jamais gagné en Afghanistan. Et ce n’est certainement pas les armées de l’OTAN qui vont changer la donne. Car les leçons de l’histoire sont rarement retenues par les nouveaux dirigeants, qui se croient plus futés que leurs ancêtres. En vérité, pour la même raison que les anglais ont perdu leur colonies américaines, et les américains ont perdu au Vietnam, la campagne contre les Talibans est vouée à l’échec. Si seulement Hitler avait compris la défaite de Napoléon en Russie, il n’aurait pas subi la déroute à Stalingrad. Si seulement..... si seulement.

Depuis la deuxième guerre mondiale les USA sont devenu un pays militariste, d’abord à cause de la menace communiste. Cependant, c’est justement la course aux armements et les guerres futiles qui ont ruiné le pays le plus riche du monde, ou peu s’en faut. Et c’est justement cela le but d’Al-Qaïda. Car Ben Laden lui même est censé avoir dit, “la seule façon de vaincre ces infidèles si bien armés est de les encourager à s’engager dans des combats coûteux qui les ruineront financièrement.” Et avec l’aide d’un président dont la crétinerie, sinon la criminalité, dépasse tout entendement, George ‘Dubya’ Bush, architecte de la guerre contre le terrorisme avec les autres demeurés néo-conservateurs Dick Cheney et Donald Rumsfeld, le fanatisme Islamique a quasiment gagné avec un minimum d’effort. Bravo!

La guerre en Afghanistan n’est pas notre guerre. Tant que les Talibans ne posent pas de bombes dans l’avenue des Champs Élysée, nous devrions vaquer à nos propres affaires et ne pas s’occuper de celles des autres. Si nous laissons les Talibans tranquilles ils nous laisseront tranquilles. Les risques que nous courrons viennent uniquement de notre ingérence impérialiste dans leur pays. Avant la guerre les américains les avait même soutenus, concernant le projet de construction du gazoduc TAPI qui traverse l’Afghanistan et le Pakistan pour amener le gaz de la mer Caspienne de Turkménistan en Inde. Car promouvoir le projet IPI impliquant l’Iran, un pays sous embargo, était hors de question. C’était nous les agresseurs, suite à un acte terroriste à New York pour lequel les Talibans n’étaient pas responsables. Une fois dégagé de là-bas on ne risque plus grande chose. Est ce que c’est si difficile à comprendre?

Malheureusement, notre ingérence dans la politique au moyen orient, et même au delà, a eu des conséquences qui pourront nous mener à notre perte, malgré la proposition de se retirer d’Afghanistan à partir de 2011. La formation d’une alliance pour contrer L’OTAN, Le SCO (Shanghai Cooperation Organisation) comprend la Chine, La Russie, Le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan, et sera prêt à inclure le Pakistan et l’Inde, et même éventuellement l’Iran, (principal fournisseur de pétrole à la Chine,) si les Américains et les Israéliens l’attaquent. Quoique le but avéré de cette organisation soit la lutte contre le terrorisme et la défense des frontières, il paraît clair que la belligérance des pays de l’OTAN, qui n’avait aucune raison de perdurer après la chute du communisme, a énervé les pays orientaux en passe de devenir plus riche que nous. Le bouclier antimissile en Europe a été très mal perçu par ses pays, qui se méfient des intentions des USA. (Même du gouvernement d’Obama, qui n’a pas changé la politique étrangère de son prédécesseur, malgré l’attribution prématurée d’un prix Nobel de la paix.)

Un grand sage a dit que combattre une idée avec des armes ne se servait à rien. Seul une autre idée avait une chance de gagner la bataille. Mais aucun de nos dirigeants, dont les pays sont maintenant en grande difficulté financière, n’a compris cette sagesse en étudiant le problème d’un terrorisme qu’ils avait eux-mêmes tramer pour des raisons géopolitique. Ni George Bush, dont les complots avait mis le feu au poudre après manigançant avec Ben Laden, Prince Bandar d’Arabie Saoudite, et Tony Blair, ni l’état major des USA, mené maintenant par le Général Petraeus, soupçonné de crimes de guerre en Irak. Après avoir aidé financièrement les Talibans en leur fournissant plus de deux milliards de dollars grâce à la société Britannique, BAE, (British Aerospace Electronic Systems,) Prince Bandar serait en prison pour avoir comploté contre le roi Abdallah, qui était moins enclin à écouter les âneries de Bush que son prédécesseur le roi Fahd. Mais les autres, qui ont joué un jeu dangereux en essayant de manipuler les deux branches d’Islam au moyen orient en exploitant leurs différences. Les autres qui ont déclencher une guerre sous faux prétexte en Afghanistan, et une guerre illégale en Irak. Ceux-là ne seront probablement jamais poursuivis pour leur crimes.

Face à un gouvernement totalement corrompu mis en place par les américains, la puissance des Talibans s’accroit, grâce au marché de l’héroïne, le détournement de fonds censé aidé les Afghans, et l’aide reçue des Pakistanais et des Iraniens, dont les deux frontières sont ouvertes pour eux. Contre le grand Satan, (l’Amérique, la Grande Bretagne et surtout l’état d’Israël,) les musulmans Chiites et Sunnites peuvent surmonter leur différences et s’entraider.Inch Allah.

On avait espéré que l’arrivé de Barack Obama à la Maison Blanche changerait les choses. Malheureusement, le président américain a les mains liées, et doit obtempérer avec ses conseillers militaires et la CIA, qui refusent d’accepter que les États Unis d’Amérique soit sur le déclin, et persistent dans leurs efforts de régenter sur le monde. Ruinée par les guerres ‘perdues’ pour contrôler le pétrole, et les efforts pour changer le moyen orient en faveur d’Israël, la nation qui ne sera bientôt plus la plus puissante de la planète se trouvera obligée de s’agenouiller devant la nouvelle maitresse de la finance mondiale – la Chine.

Espérons que cette superpuissance militaire américaine, (la seule après la fin de la guerre froide,) rabaissée, humiliée, et se trouvant dans une situation où elle n’a plus rien à perdre, ne déclenche la troisième guerre mondiale en essayant de regagner sa suprématie perdue.





Le CO2 est le nouveau Satan scientifique





Vers 1974, je me rappelle très bien, les scientifiques de l’époque, ayant constaté une baisse des températures pendant une trentaine d’années, avaient annoncé au monde entier que la terre allait bientôt entrer dans une nouvelle ère glacière. Et puis, après que nous avions acheté ce qu’il fallait pour nous chauffer en anticipant des hivers de plus en plus froids, les hommes de science ont cru déceler un réchauffement entre 1975 et 2003. La panique! Le chauffage que nous avions tous acheté a contribué à un effet de serre en jetant trop de CO2 dans l’atmosphère.

En fait, si je me rappelle correctement c’était les gaz chlorofluocarbures (CFC) utilisés dans les frigos qui allait d’abord être responsable de l’apocalypse climatique, si on les envoyait à la décharge publique à la fin de leur vie sans traitement préalable. Illico tout le monde s’intéressait à ses fameux gaz à effet de serre, comme si l’avenir de l’humanité en dépendait. Il y avait le méthane émis par les vaches qui pétaient, et d’autres gaz nocifs des industries nécessaires pour notre économie qui polluaient l’atmosphère. On n’avait pas le choix. L’homme devait devenir végétarien et retourner dans les cavernes pour sa propre survie, et celle de la planète.

Sérieusement, de quoi s’agit-il vraiment? Commençons par examiner l’atmosphère terrestre d’une manière simple. 800 km au dessus de nos têtes c’est l’exosphère. L’ionosphère est la haute atmosphère. Mais ce qui nous intéresse, c’est le thermosphère à 100 km au dessus du sol, suivie du mésosphère à 60 km, le stratosphère entre 20 et 40 km, et finalement le troposphère que nous respirons. Selon les scientifiques, ceci comprend 79,08% de Nitrogène, (le mot scientifique pour l’azote - N2) 20,95 % d’oxygène, (O2) 0,93 % d’argon, (Ar) et 0,039% de CO2. (Mesuré en parts par millions en volume, le CO2 = 386 ppmv.)

Avec l’aide de notre calculatrice nous verrons que tous les éléments nuisibles qui restent, (les CFC et le méthane etc.) ne sont que des traces si minuscules que ce n’est même pas la peine de les nommer. De surcroit, le seul gaz à effet de serre mentionné ci-dessus, le CO2, ne comprends qu’un tiers d’un pour cent de la totalité de notre air sec respirable. J’ai dit air sec, parce qu’il ne faut pas oublier la présence d’hydrogène (0,55 ppmv) et la vapeur d’eau (de <1% à ~4% qui est très variable, et dont l’effet sur le réchauffement serait négligeable.)

Regardons maintenant ce qu’on appelle le cycle du CO2 qui est crucial pour la vie végétale de cette planète. Lors de sa croissance les plantes captent du CO2 dans l’atmosphère, et s’en servent pour grandir grâce à un processus nommé photosynthèse. S’il y a combustion, le CO2 est relâché dans l’atmosphère, ou il sera recapté dans une courte période par d’autres plantes. Cependant les plantes qui ont poussés pendant des ères géologique, et qui n’ont pas cramées, n’ont pas dégagé leur CO2. Le gaz est stocké sous forme de charbon, pétrole, et gaz naturel. Ce qui veut dire, selon certain scientifiques, qui si on brule tout ça, relâchant des milliards d’années de CO2 durant une courte période, il y désynchronisation des cycles de captage et de restitution que l’atmosphère ne peut pas gérer.

Tout ceci paraît très raisonnable, avant de se rappeler que la quantité de CO2 dans l’air n’est que 1/3 de 1%. Et on se pose la question suivante: comment est ce possible qu’un élément si petit par rapport à la totalité de l’atmosphère terrestre peut être responsable pour le réchauffement de ce dernier? Après tout, malgré les pics de pollution autour des zones habitées par les humains, (5 % de la surface terrestre) les gaz toxiques sont sont vite dispersés par les vents et répandus dans l’immensité du troposphère, ou même du stratosphère, ou leur nocivité devient négligeable.

Pour voir plus clair, examinons maintenant l’histoire climatologique de notre planète, telle que nous la connaissons.



Voici les variations de température entre le début de notre ère et l’an 2000. On voit clairement qu’entre 600 et 1200 environs les températures étaient plus élevées que maintenant. On voit également ce qu’on appelle la petite ère glacière entre 1400 et 1800 environs. Quoique l’on brulât beaucoup de bois les populations au moyen age étaient beaucoup moins nombreuses, et il n’y avait pas d’usines dont les polluants chauffait l’atmosphère.

Maintenant écoutons les géologues américains, dont le travail couvrent une période beaucoup plus préhistorique. Une étude des fossiles de feuilles dans un lac de la période Holocène il y a 9400 ans démontre que le CO2 atmosphérique était 333 ppmv, et il y a 9600 ans c’était 348 ppmv. (il est maintenant 386 ppmv) Pour certain scientifiques les carottes de glace donne des résultats qui ne sont pas très fiables, mais un prélèvement de l’an 1890 révèle 328 ppmv (pas les 290 ppmv pour étayer les théories de réchauffement.) Personnellement, je ne vois pas de raison de s’inquiéter, étant donné que l’augmentation de CO2 atmosphérique depuis 10,000 ans est aussi faible.

Pour les géologues il n’y a pas de preuve détectable de l’influence humaine sur le climat. Le climat change continuellement à cause des processus naturels. La variabilité climatique naturel est plus grande à travers les ères géologiques que les estimations raisonnables de changement climatique du aux activités humaines. Car il n’existe pas d’outil pour pouvoir juger correctement la différence entre l’action de l’homme et les processus naturels.

Les périodes interglaciaires étaient plus chaud qu’aujourd’hui, et il semblerait que durant les dernières 65 millions d’années la température a baissé. Quoique le taux de CO2 ait un peu augmenté, il n’y a pas eu de vrai réchauffement depuis 1998. Et la possibilité que nous sommes à deux mille ans du début d’une nouvelle ère glacière n’est pas à exclure. Car la découverte que la terre tourne un peu comme une toupie, (le mouvement de rotation de l’axe appelé ‘précession des équinoxes,’ dont une oscillation dure 25,000 ans,) suggère qu’il y a des longue périodes où le pôle nord est plus éloignée du soleil et vice versa. N’oublions pas également que l’élément déterminant pour notre climat soit notre astre, qui a lui même des cycles d’activité plus ou moins fort.

Ainsi les rapports de l’IPPC (Panneau intergouvernemental sur le réchauffement climatique,) seraient faux. Et comme l’échec de Copenhague le prouve, au moins quelques dirigeants de ce monde ne sont pas dupes. Il n’y a aucune évidence empirique qui prouve que le CO2 chauffe le climat. Malheureusement, il y a deux type de scientifiques: ceux qui cherche la vérité, et ceux qui doivent suivre la voie du politiquement correcte pour garder leur bourse. Pour ces derniers le fric est plus important que la vérité. On pense à Galilée devant l’inquisition, et on se rend compte que le réchauffement climatique est devenu une religion pour ces scientifique de pacotille, qui ne cessent de se tromper en permanence, et pour qui le CO2 est comme Satan dans la Bible.

Néanmoins, une chose est certaine. Si on abattait tous les arbres de la planète, la terre se transformerait en désert. Avec les cyanobactéries des océans, les arbres nous fournissent de l’oxygène. Mais plus important encore est la transpiration, (évaporation d’eau de leur feuilles pendant absorption de CO2 pendant la photosynthèse) qui joue sur le climat local. S’il n’y a presque plus de neige sur le Kilimandjaro, ce n’est pas à cause du réchauffement climatique. C’est le fait qu’ils ont abattu une grande partie des arbres qui entouraient la montagne.