vendredi 31 décembre 2010

Le côté obscur de Dominique Strauss-Kahn



Clearstream est beaucoup plus qu’une simple histoire de Nicolas Sarkozy s’en prenant à son rival Dominique de Villepin. Il faut d’abord comprendre ce que Clearstream représente dans le monde de la finance et de la mondialisation. C’est le fonctionnement même de la finance et donc le pouvoir, selon le journaliste et écrivain, Denis Robert, qui fut blanchi dans le procès. L'affaire fut montée de toutes pièces par le cabinet londonien Hakluyt & Co. notoirement lié à la CIA et au MI6. Il est désormais établi que l'un des condamnés, Jean-Louis Gergorin tenait ces informations de ce cabinet. Mais les juges n'ont pas voulu envisager qu'Hakluyt ait pu organiser la manipulation, à cause des liens familiaux d’antan de son administrateur avec Nicolas Sarkozy.

L’affaire des frégates devient en 2006 l’affaire Clearstream qui va devenir le Koweit-gate. L’histoire d’une incroyable escroquerie organisée sous couvert de l’ONU, de l’OTAN et BNP Paribas, avec mensonges et malversations des banquiers, politiciens, procureurs et juges sans scrupules. Et tout ceci pour détourner les dizaines de milliards versés par le Koweït et payés par l’Irak pour l’utilisation d’un système d’extinction et de blocage des puits de pétrole, volé en 1991 à Joseph Ferrayé et Christian Basano.

Selon le rapport Volcker le 2 Novembre 2005, 270 personnalités et 2.200 entreprises dont 180 françaises, un ex ambassadeur de France à l’ONU, un ex secrétaire général du Quai d’Orsay etc. seraient impliqués dans le scandale ‘pétrole contre nourriture.’ Les deux milliards de dollars qui ont été détournés entre 1995 et 2003 fut l’arbre qui cacha la forêt. Car c’est plus de 23 milliards de dollars qui ont été détourné dans le cadre du vol par l’Institut National de la Propriété Industrielle sous le contrôle du ministre Dominique Strauss-Kahn, des brevets de Joseph Ferrayé sur l’extinction et le blocage des puits de pétrole en feu au Koweït en 1991.

Denis Robert dans son deuxième livre ‘La Boite Noir’ chapitre 13, raconte que l’expert comptable niçois Christian Basano est le héros malheureux d’une histoire complexe liée à la guerre du golfe. Au lendemain du conflit, des koweïtiens aidés par des complices occidentaux auraient détourné 16 milliards de dollars provenant de l’aide internationale, (des banques de plusieurs pays) Ces fonds devaient financer l’extinction des puits selon une méthode imaginée par le chercheur Joseph Ferrayé et protégée par un brevet. Basano, un proche de Ferrayé, avait crée une société et envoyé des photocopies de son passeport pour obtenir un visa Koweïtien.

L’affaire Basano commença quand ce dernier s’est rendu compte quelques années plus tard qu’on s’était servi de son identité et de ses papiers pour transférer via une banque hollandaise, des fonds provenant de Koweït. Ces fonds seront investis en titres grâce à un compte non publié de Clearstream. Basano se déplacera jusqu’au Luxembourg et livrera ses documents aux autorités grand ducales. On y trouve la liste et les références précises de tous les comptes. Ces comptes ont été dévoilés le 16 novembre 1995 par Me. De la Haye de Saint Hilaire, notaire parisien, connu de la justice (emprisonné dans le cadre de l’affaire IBSA – Crédit Lyonnais,) et par Me. Mottu, notaire genevois, en présence du prince koweïtien Ahmed Nasser Al Sabah.

Basano a dit, “malgré les pressions je suis le seul à refuser de signer les lettres préparées par les notaires, car j’avais compris de par mon expérience d’auditeur de banques, notamment à Monaco, la manipulation et pièges pour déposséder totalement les ayants droits économiques réels (ADER) de la possibilité de regard, par rapport aux sommes versés sur chacun des dits comptes. Ce que n’ont pas compris à temps les autres ADER, qui furent à l’époque manipulé par leurs avocats respectifs.” Le montant total des comptes légalisés par les notaires s’élève à 23.005.341.300 US dollars.

Les banques ont utilisé la technique des comptes écran dans le cadre du fonctionnement des comptes miroirs appelés nostro, un procédé par lequel un investisseur par souci de discrétion, fait refléter son compte par une autre banque et au nom de celle-ci. Une simple opération financière. Ce système, qui suppose un secret bancaire total, implique que si l’opération est importante le risque qu’il soit retrouvé dans les bilans de la banque si ceux ci ne sont pas publié est quasi nul.

La plupart des comptes sont organisés à plusieurs tiroirs avec un compte principal qui réceptionne le virement mais qui exécute immédiatement la répartition qui se fait automatiquement sur les comptes secondaires. Sous le même numéro, avec des lettres et des chiffres complémentaires. De ce fait la transaction semble être moins importante. Le système permet à des clients la possibilité de ne jamais apparaître lors des transactions financières internationales. Les clients peuvent être des banques, des hommes de paille à la tête des sociétés offshore. C’est donc grâce à Clearstream que les banques peuvent réaliser en toute impunité leurs opérations douteuses.

Les comptes utilisés pour l’opération Koweit-gate ont également été utilisé, selon un rapport de l’Office de lutte anti-fraude européenne, par le criminel Jean-Pierre van Rossem (http://www.tomorrownewsf1.com/van-rossem-le-madoff-de-la-f1-2665 entre autre, qui a été désigné comme ADER bien avant le 16/11/1995. En 1993 Dominique Strauss-Kahn créa le cabinet DSK consultants, spécialiste dans le lobbying bruxellois, qui serait impliqué dans le scandale. André Lussi, ancien président de Clearstream parle de la mémoire de l’argent, tout est tracé, enregistré. On sait exactement tout ce qui se trame. On peut, si on s’en donne les moyens, reconstituer les voyages souvent longs et compliqués des virement électroniques de Paris à Luxembourg, de Jersey aux Iles Caïmans, ou de Genève à Toronto.

Daniel Levavasseur, ancien agent de la DST, a pu retracer la piste de l’argent en démontrant que BNP Los Angeles via BNP Luxembourg a participé en 1991 aux transferts des 23, 005.341.300 dollars avant leur éclatement en utilisant plusieurs sociétés offshore. Levavasseur savait que les archives des Renseignements Généraux contenaient des détails sur un détournement des indemnités de la guerre du Golfe. (Les pays de golfe d’Arabie ont signé un chèque de plus d’un milliard de dollars à la France. Cette somme représente les indemnités de la guerre du Golfe et des frais engagés par la marine nationale, l’armée de l’air, et celle de terre au titre de la division Daguet. Ce chèque a été transporté de Qatar par Falcon 50 et déposé à Zurich sur un compte bancaire au nom de François Mitterrand. Cette opération a eu lieu en présence d’un conseiller fédéral (Pierre Tanger, journaliste d’investigation ; journal MINUTE.)

Le 3 février 2003 Nice Matin publie – un grimpeur a été trouvé mort par des promeneurs, pendu à 15 mètres du sol. Les policiers de Fréjus - Saint Raphaël ne trouvaient aucun papier sur lui, justes quelques pièces suisses. Il s’agissait de Daniel Levavasseur (décès accidentel bien évidement) qui est mort dans les mêmes conditions le directeur de la banque Ambrosiano sous un pont de Londres. Levavasseur devait être entendu en Mars 2003 à Genève par le juge d’instruction Christine Junod dans le cadre de la plainte de Joseph Ferrayé déposée à Genève en Janvier 1996.
Le 21 décembre 2001 le magazine Entrevue publie qu’un reportage de Sans Aucun Doute a été censuré par TF1. Il s’agissait de l’affaire étouffé, l’enquête sur Joseph Ferrayé, inventeur qui depuis dix ans est au cœur d’une affaire énorme. Me. Collard avocat de Ferrayé présent sur le plateau de Sans Aucun Doute avait déclaré que ce serait la plus grande escroquerie du siècle sur fond de politique et de la guerre du golfe. Julien Courbet pensait que l’affaire allait remonter très haut. Mais l’affaire, fut gênante pour Dominique Strauss-Kahn, parait-il.

Le reportage sur TF1 censuré par DSK est visible ici :


Dominique Strauss-Kahn participa à la réunion de Bilderberg à Bruxelles du 1er au 3 Juin 2000. Il est aussi membre de la Fondation Saint Simon et du Club de la Haye. Ce sont des réseaux internationaux de think tanks animés par la CIA. Pourquoi a-t-il, censuré le 12 Mai 2000, ce reportage de Julien Courbet dans l’émission Sans Aucun Doute consacré au dossier Koweït-gate. S’agissait-il de secret défense ou une question de commissions? Personne ne sait, mais il y a bien sûr des soupçons.

En février 2002 Monsieur Chirac avait téléphoné à Patrick Devedjian et Jean-Pierre Raffarin afin de les inciter à axer leurs attaques contre DSK pour l’affaiblir vis à vis de l’opinion public. (Publié dans JDD 17/02/2002.) En 2007, Nicolas Sarkozy et Condaleeza Rice l’avait fait élire au FMI, où il a tout de suite été accusé d’avoir abusé de son pouvoir.

Et si DSK, qui n’a rien d’un socialiste, http://www.marianne2.fr/Qui-est-vraiment-DSK_a203087.html devient le candidat du PS à la présidentielle en 2012, il y aura toujours des doutes de l’intégrité de ce banquier sioniste mafieux, dont l’appartenance au camp atlantiste est bien connue, et qui reçoit ses ordres de la CIA et des architectes du nouvel ordre mondial, comme David Rockefeller. Souvenons-nous de ses déboires d’antan.




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