vendredi 12 novembre 2010

Pourquoi l'Union Européenne est condamnée au démantèlement




Une étude des empires à travers l’histoire révèle que si certaines critères ne sont pas réunies, une union des états ne durera pas très longtemps. Et en effet aucun empire datant des temps bibliques jusqu’à nos jours, n’a pu produire ces critères si nécessaire à sa longévité, malgré sa puissance militaire. Quelles sont ces fameuses critères, que seul les États Unis d’Amérique dont l’avenir reste incertain, possèdent pour l’instant? Tout simplement ceci. Pour durer, toutes les différentes nations d’un empire doivent avoir une langue commune et les mêmes intérêts, sinon les mêmes racines ethniques et histoires culturelles.

Des critères que bien évidement l’Union Européenne ne possèdera jamais. Et c’est pourquoi - nécessité oblige surtout pour la France comme je vais expliquer plus loin - cette communauté devenue ingérable, inefficace, corrompue, et dépensière, va dans quelques décennies sinon plus tôt, se démanteler entièrement. Ceux qui doute ce que viens de proposer doivent étudier la situation politique en Belgique!

Quant à l’euro. L’idée même d’imposer une monnaie unique aux pays en l’absence de véritable unité politique, démontre le niveau d’incompétence et stupidité des politiciens qui ont mis en place ce modèle économique défectueux, qui était dès le début voué à l’échec.  Car sans harmonisation avec les économies fortes comme l’Allemagne, (un pays excédentaire en 2009,) les pays aux économies faibles, endettés et déficitaires, dont la dévaluation de leur devise avant l’entrée dans la zone euro n’était pas requise, se trouvant sans une gestion fiscale unique mais avec des contraintes de la banque centrale européenne, (comme l’impossibilité de dévaluer leur monnaie en cas de crise et de stimuler leurs économies pour éviter la récession,) allaient forcément mettre toute la zone euro sous la pression spéculative des marchés quand leurs dettes sont devenues trop importantes par rapport à leur produit intérieur brut.

Pour le Portugal, l’Espagne, la Grèce, et maintenant l’Irlande, des années avec un taux d’intérêt trop bas a résulté en une surchauffe de l’économie et une inflation rapide au début. (2% d’inflation dans certains pays contre 4 % dans d’autres) Même si ces gouvernements pouvait taillader les déficits fiscaux, le peu de compétitivité dans la zone euro nécessiterait des années de déflation. L’aide donnée à la Grèce ne fait que ralentir le démantèlement inéluctable de la zone euro. (le taux de change était descendu de 1,6 € le $ à 1,25 € le $ entre juillet et octobre 2008, avant de remonter graduellement après la crise grecque pour atteindre 1,51 € le $ en janvier 2009. Il est maintenant redescendu à 1,36 € le $.) La crise des subprimes et la récession mondiale a mit fin à la croissance dans ces pays avec une plus forte inflation que la moyenne européenne, et a donc a détérioré leur compétitivité. Pas de croissance et les dettes publiques sont aggravées par la crise.

En plus, les délocalisations des entreprises vers les pays plus pauvres de l’UE, et même en dehors de la zone euro, ajouté à la migration d’ouvriers depuis l’Europe de l’est préparés à accepter des salaires plus bas que les autochtones des pays occidentaux plus riches, est en train de mener à l’appauvrissement de ses derniers pour enrichir les pays autrement sous l’emprise du communisme.  Un fait que les Anglais, les Français et les Allemands ont beaucoup de mal à accepter.  Et la xénophobie commence à s’installer à cause de nos différentes cultures et histoires millénaires totalement incompatibles. Car il y a une divergence d’intérêt entre ceux qui connaissent le libéralisme de l’ouest et ceux l’ex communisme de l’est. Maintenant c’est la rigueur partout pour diminuer nos dettes. Mais ceci nourrit le risque de nous plonger dans la déflation et aggraver la récession.

L’expansion de la communauté pour des raisons politique à donc été un désastre. Déjà Merkel et Sarkozy veulent modifier le traité de Lisbonne. Faire parler l’Europe d’une seul voix sur la scène internationale s’est avéré impossible, car sa construction est politiquement insoutenable. La CIA pense que l’Europe va s’effondrer d’ici quinze ans. Elle va s’appauvrir pour devenir comme les pays du tiers monde, moins riche que le Brésil et l’Inde. L’ex directeur de la Réserve Fédéral, Paul Volker pense aussi que l’euro va se désintégrer. Ainsi que Albert Edwards de la Société Générale, qui dit que les pays européens du sud sont piégés par une devise surévaluée et suffoqué pas un manque de compétitivité. Selon le prix Nobel de l’économie, Joseph Stiglitz, nous avons un modèle économique défectueux ou nous payons le prix cher du chômage et de la souffrance humaine. On devrait faire les réformes institutionnelles nécessaires pour faire marcher le système. Mais ceci, comme la dépréciation salariale, est totalement inacceptable. Mieux serait si l’Allemagne quittait la zone euro, et provoquait la fin de cette maudite monnaie.

Plus un organisme est grand plus l’énergie nécessaire pour le garder intact est grande. Une croissance de 4,5 % du PIB est nécessaire pour garder tout en place dans une communauté de 27 membres. Pas question donc d’admettre dans l’union en passe de se désagréger, la Turquie, la Serbie ou autre pays nécessiteux. Tony Blair lui même a dit que la Grande Bretagne pourrait survivre en dehors de l’Union, un peu comme la Norvège et la Suisse le font. Et tant qu’à faire, pourquoi pas la France, qui doit reprendre le contrôle de sa propre monnaie, et abandonner la loi ridicule de Pompidou/Rothschild/Giscard, laquelle en 1973 a dépourvu la France de la possibilité d’emprunter de l’argent de sa propre banque à 1%, et l’a obligé à emprunter à des taux plus élevés à des banque privées. Pompidou travaillait pour la banque Rothschild, et c’est partiellement grâce à lui si notre dette est aujourd’hui 1500 milliards d’Euros, dont le coût est 135 millions d’Euros par jour. Le traité de Maastricht a achever de verrouillé ce dispositif en ôtant le droit de création monétaire à la banque de France. Mais si nous avions pu contrôler notre monnaie et emprunter à la banque de France, on n’aurait pas payé 1306 milliards d’euros d’intérêts aux banques pour une dette, qui à la fin de 1979 n’était que 239 milliards d’euros.

Parlons maintenant de la fraude, gabegies et gaspillages, dont les pauvres européens, la plupart desquels ne voulait pas ce merdier pour lequel ils n’ont pas votés démocratiquement, sont victimes.
Selon le magazine allemand Der Spiegel  un million d’euros disparaissent des caisses chaque jour. Et malgré la démission pour gabegie de toute la commission européenne présidée par Jacques Santer en 1999, la cour des comptes européenne n’a pas cesser de sermonner la commission au sujet de son budget jusqu'en 2008, tellement il y a eu de gaspillages et de fraude. Il y a eu une légère amélioration depuis.

La Politique Agricole Commune, dont la France a bénéficié largement, n’a pas amélioré la vie de nos agriculteurs et nos éleveurs. Bien au contraire, la plupart d’entre eux sont au bord de la faillite. Également, la politique d’énergie est un échec parce que nous sommes maintenant trop dépendent sur la Russie pour notre gaz. L’extrême droite s’accroit en puissance et popularité, vu le nombre d’indigents des pays pauvres qui migrent chez nous pour toucher plus d’argent. De l’argent du contribuable dont nous n’avons déjà pas assez  pour s’occuper décemment de nos propres citoyens. Mais malgré le nombres de sans abris chez nous, (3 million en Europe,) la Communauté donnent plutôt de l’aide au Maroc.

Très peu d’Européens, même ceux qui ont voté pour un marché commun, n’a souhaité voir se former un groupe d’états fédéraux. Nous sommes tous trop nationalistes pour cela. C’était les bureaucrates sans envergure qui avaient un rêve utopiste, et voulaient utiliser le système pour devenir puissants et riches personnellement. Le président de la commission, José Manuel Barroso, est un incompétent, qui selon Joschka Fischer, un ancien ministre allemand, doit sa réélection à son poste de président à son innocuité.  Il y a beaucoup trop de lois et de règlements qui ne sont pas bénéfiques pour tout le monde. Ce qui est bon pour l’Espagne n’est pas nécessairement pour la France et vice versa. Et ceci est mauvais pour la cohésion européenne, trop affaibli et économiquement exsangue. Car il a été estimé (même avant le traité de Lisbonne) que l’UE coutait plus de 2000 Euro par européen et par an.

Donc, la France doit faire ce qui est dans son propre intérêt, et se libérer du pouvoir des banquiers. Payer pour aider d’autres pays en difficulté est hors de question.  Et malgré les efforts des politiciens, qui nous mentent, nous manipulent, et nous font accepter ce que la plupart d’entre nous n’avons jamais vraiment souhaité voir arriver, les fondations de l’union, bâties sur l’idée d’éviter d’autres guerres en Europe et de créer une troisième force économique avec les USA et la Chine, vont inévitablement s’écrouler pour l’éventuelle bénéfice de nous tous.

Car ce n’est certainement pas les décisions prises au G20, où la guerre des monnaies entre une Chine forte et une Amérique en déclin pourrait plonger le monde dans une dépression du type années 1930, qui vont sauver notre communauté bancale, obligée maintenant de dépanner l’Irlande.  Notre perte est liée au modèle économique conçu pour l’enrichissement d’une minorité de banquiers véreux. Et avec une nouvelle crise sur l’horizon, (le scandale Foreclosure-gate,) la chute des empires européens et américains n’a jamais été si proche.






3 commentaires:

  1. Le Portugal est en grand difficulté et pourrait devoir renoncer à l'euro.

    RépondreSupprimer
  2. Ce que je ne savais pas quand j'ai écrit cet article est que La Chine avait l'intention d'acheter les dettes européennes.

    Le Portugal est hors de danger pour l'instant.

    RépondreSupprimer
  3. http://french.people.com.cn/Economie/7247892.html

    Ce que pense le quotidien du peuple chinois!

    RépondreSupprimer