jeudi 20 janvier 2011

Pourquoi personne n'a plus confiance en le Parti socialiste en France




Nous avons vécu la gabegie autour de l’élection de Martine Aubry :

Nous savons que Dominique Strauss-Kahn n’est pas réellement socialiste :

Et nous savons que le PS est un parti de coupe-gorge :

Sans aucune politique réelle pour améliorer la vie quotidienne des français, le PS se contente de critiquer l’action du gouvernent, qui essaye tant bien que mal de faire sortir la France de la crise économique en limitant le gaspillage, dont les socialistes sont si friands.

Voyons l’exemple de l’Hérault où le Conseil Général est géré en large majorité par des membres du PS. Il s’avère que le manque d’effort sur les logements sociaux, jusqu’ici déplorable, sera la faute de la crise et du gouvernement. Ce dernier a quand même donné 614 M € en compensations dotations de l’état en 2010. Néanmoins, des économies sur les prestations des personnes âgées et handicapées seront recherchées pour pouvoir continuer le gaspillage des conseillers sur des projets dépensiers et inutiles. Et faire du gouvernement un bouc émissaire pour tout ce qui ne va pas à leurs yeux, sans tenir compte de l’irresponsabilité et la gabegie du Conseil Général, est déplorable.

Voici d’abord des extraits de leur débat geignant sur leurs priorités financières pour 2011 :

Surtout, il convient de continuer à chercher à rationaliser les charges, quelles qu’elles soient. En ce sens, concernant les charges de personnel qui représentent environ 17% de nos charges globales, un audit est en cours afin de permettre la stabilisation durable des effectifs et leur redéploiement.
La Chambre régionale des comptes a par ailleurs souligné que le Département devrait veiller à rechercher des économies notamment au niveau des prestations sociales qu’il distribue. Une analyse plus fine de la politique de la tarification de nos partenaires va être lancée dans le domaine des personnes âgées et handicapées.

L’équation budgétaire que nous nous devons de résoudre chaque année devient de plus en plus ardue : comment financer des dépenses qui progressent avec des recettes qui stagnent ? Comment faire face à des charges dynamiques, dont le rythme d’augmentation est sensible à la crise économique et à la démographie héraultaise, alors que nos recettes sont également liées à la crise économique mais à la baisse ? Le récent rapport Jamet, commandé au Directeur général des services du Rhône par le Gouvernement afin de faire un état des lieux et des propositions concernant la situation financière des départements, met en lumière cette inadéquation budgétaire. Le diagnostic (socialiste) est objectif et précis : les dépenses sociales représentent la contrainte essentielle des budgets départementaux. Il est également suggéré de revoir le mode de financement de ces compétences pourtant obligatoires des départements. Le découplage entre le dynamisme des dépenses départementales et le caractère quasi figé des ressources va encore s’accentuer à l’avenir, et l’équation budgétaire devenir un véritable casse-tête. En somme, si elle n’est pas corrigée par l’État dans un futur proche, elle nous imposera de renoncer à des politiques publiques ainsi qu’à des investissements pourtant essentiels pour les héraultais.

Nous ressentons le désengagement de l’État depuis plusieurs années et ce sur plusieurs plans : absence de compensation intégrale des charges transférées lors de la décentralisation, rareté des cofinancements sur des projets pourtant d’envergure nationale, atteinte à nos ressources via les réformes portant sur la taxe professionnelle et la stagnation des dotations…Mais une nouvelle ère est venue : celle où ce désengagement est tel qu’il va mécaniquement conduire certains départements à ne pas pouvoir boucler leur budget, comme l’a par exemple souligné le rapport Jamet. En effet, ce désengagement s’accélère depuis quelques mois.

Côté dotations et compensations de l’État, il est déjà admis qu’elles prendront une part de plus en plus grande dans notre budget à l’avenir : représentant il y a encore deux ans qu’un tiers des recettes totales du budget départemental, elles représenteront en 2011 plus de la moitié de nos recettes.
Or, dès 2011 et cela jusqu’en 2014, l’État a annoncé le gel de ses dotations, ce qui veut dire qu’il ne
revalorise même plus les dotations et compensations de l’inflation. Et il y a fort à parier que les nouvelles compensations inventées par l’État pour 2011 comme la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP) ou encore le fonds national de garantie individuelle de ressources (FNGIR) connaîtront une évolution nulle à l’avenir.
Quant à l’autre réforme en cours, celle plus large sur les collectivités locales, elle risque de peser fortement à l’avenir sur les cofinancements des projets de nos communes les plus fragiles. En l’occurrence, l’État envisage de restreindre les possibilités du Conseil général de subventionner les équipements communaux et d’introduire un seuil minimum d’autofinancement du projet pour les communes, seuil qui sera infranchissable pour certaines, au détriment de l’équipement des communes rurales.

Considérant le projet de loi de finances 2011 du gouvernement, dont un volet concerne les bailleurs sociaux et qui prévoit un prélèvement de 340 millions d’euros sur les organismes HLM, destinés à l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) afin de payer une partie de sa dette, - le conseil affirme que cette ponction s’accompagne d’une baisse conséquente de l’aide à la pierre et du plafonnement des augmentations de loyers, ce qui constitue une triple peine prononcée contre les organismes publics ; que ces offices HLM ne pourront alors consacrer les mêmes fonds à l’entretien de leur patrimoine et à la construction de nouveaux logements ; et qu’avec ce projet 20 000 logements ne pourront être construits au niveau national, - que l’économie régionale sera aussi touchée puisque ces 20 000 logements en moins seront autant de contrats non passés et d’emplois non pérennisés dans le secteur du bâtiment déjà durement touché par la crise.



Toutefois, l’Association des Contribuables de l’Hérault a une autre vision de la situation : Supprimer des Conseillers Généraux, c’est supprimer leurs indemnités, supprimer leur personnel, supprimer leurs voitures de fonction, supprimer leur espace immobilier, supprimer les réceptions, fêtes, voyages et autres privilèges…. autant d’économies qui n’ont pas été chiffrées ! Sans oublier que derrière chèque élu, il y a un budget et des fonctionnaires pour réaliser des actions. Plus les élus et les fonctionnaires sont nombreux, plus ils ont d’imagination et de projets et plus il leur faut de budget ! En réduisant les effectifs, élus et fonctionnaires (5 000 fonctionnaires au Conseil Général de l’Hérault), il sera facile de réduire les budgets. Il y a fort à faire avec tous les gaspillages, les doublons, les dépenses de prestige (le palais pour les archives « Pierres vives »), et aussi les « subventions-encouragements –à-la-dépense » attribuées aux Maires en fonction de leur soumission à André Vézinhet (le Président du Conseil Général de l’Hérault.)
L’Association des Contribuables de l’Hérault qui soutient une baisse de la dépense publique, ne soutient pas la désorganisation actuelle des Collectivités Territoriales et prône un allégement des structures avec suppression/fusion des départements. Les caisses sont vides et les contribuables comptent sur le Gouvernement pour rationaliser l’administration de la France selon l’exemple d’autres pays européens comme la Suède ou l’Allemagne, faute de quoi nous courons à la catastrophe !

Au niveau de la région Languedoc-Roussillon menée par les amis de feu George Frèche exclus du PS, la situation n’est guerre mieux.






Et pourtant les socialistes persistent et signent.




Dépourvu d’une politique gagnante pour offrir aux électeurs de gauche en 2012, hormis ses querelles internes sempiternelles et ses différends avec les autres partis de gauche, le PS s’appuie sur son bouc émissaire (la droite), tout en espérant que les français vont lui faire confiance. Or, avec l’explosion fulgurante sur la scène politique de Marine Le Pen, nous allons en toute probabilité voir une répétition du deuxième tour en 2002 entre Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen. Car c’est loin d’être certain que le PS aura le soutien des écologistes.

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